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PESTEL
Analyse PESTEL du marché de la rénovation énergétique des bâtiments

La massification des travaux de rénovation énergétiques des bâtiments est un enjeu majeur pour l’État français. Il s’agit de près de 20 millions de logements à rénover d’ici à 2050, à hauteur de 500 000 logements par an ; soit un marché potentiel de 14 milliards d’euros de travaux par an jusqu’en 2050 (Plan de rénovation énergétique des bâtiments, 2021)[1].

Pour mieux appréhender ce marché, voici une analyse PESTEL, outil d’analyse stratégique qui consiste à faire un tour d’horizon synthétique et globale des différentes influences de l’environnement qui peuvent impacter ce dernier. 

[1] Source : https://www.ecologie.gouv.fr/plan-renovation-energetique-des-batiments

Les environnements contextuels

a) Le contexte politique

L’écologie est un sujet central pour la plupart des partis politiques en France. Le marché de la rénovation énergétique des bâtiments est fortement régi d’un côté et subventionné de l’autre côté par l’État français. Dans les faits, le gouvernement met à disposition près de 7 milliards d’euros de subventions publiques sur une année (de 2021 à 2022). « MaPrimeRénov’ » étant l’aide financière phare de l’ANAH est accessible à tous les propriétaires bailleurs ou occupants, quels que soient leurs revenus.

 

b) Le contexte économique

Le marché est très porteur et en développement : en 2019, il s’agit de 30,4 milliards d’euros de chiffres d’affaires générés (ADEME). Ce chiffre est en augmentation depuis 2006, où il se situait à “seulement” 15 milliards d’euros. Malgré la crise de la covid et des retards dans les travaux, les investissements ne diminuent pas, bien au contraire. Par exemple, un tiers du fonds de relance européen de 750 milliards d’euros sera affecté aux projets de développement durable et de transition énergétique. (Climatechangenews.com, 2021).

En 2021, il s’agissait de 700 000 dossiers de travaux déposés via le dispositif MaPrimeRénov avec un objectif en hausse, pour l’année 2022, de dépasser le million. Il existe également un ensemble de dispositifs (publics et privés) en parallèle, pour booster ce marché, tel que l’Éco PTZ ou les CEE.

 

c) Le contexte social 

Malgré les efforts de différents acteurs publics et privés,  il s’avère que les aides à la rénovation énergétique ne sont pas si bien connues du grand public, et que les démarches administratives sont souvent un frein, avec des propriétaires perdus.

L’enjeu principal de ce marché consiste à convaincre les propriétaires de l’intérêt de ces travaux de rénovation. Toutefois, ce n’est pas si simple, car un propriétaire va plus naturellement vouloir rénover sa cuisine plutôt que se lancer dans l’isolation thermique de son logement. Or, dans le deuxième cas, les économies sur sa facture d’énergie lui permettraient de rénover sa cuisine également.

Voici une liste non exhaustive de freins rencontrés par les Français quant à la rénovation énergétique de leurs biens :

–          le manque de pouvoir d’achat pour réaliser des travaux pouvant souvent s’élever à des grosses sommes d’argent quand une rénovation globale[1] est envisagée,

–           le manque d’information sur les aides publiques et privées existantes,

–           la méconnaissance de l’état de son logement,

–           le manque d’accompagnement professionnel.

 

d) Le contexte technologique

De façon globale, la transition énergétique ne cesse de s’accélérer grâce aux innovations technologiques. Que ce soit en termes d’accompagnement du particulier à réaliser des travaux de rénovation (tant sur les matériaux utilisés pour les travaux, que pour les conseils via les agences France Rénov’ par exemple), en termes de produits et services que peuvent utiliser l’artisan pour ses travaux (peinture thermorégulante ou autres), ou encore du côté industriel et même public (plateforme de gestion de projet collaboratif pour les suivis de dossiers).

 

e) Le contexte écologique

La rénovation énergétique des bâtiments constitue un des leviers pour tendre vers un modèle de développement en adéquation avec les objectifs de neutralité carbone fixés par l’État. Elle répond à un triple enjeu : lutter contre le changement climatique, favoriser la reprise économique et faire reculer la précarité énergétique.

 

f) Le contexte juridique

Les lois en matière de rénovation énergétique sont définies par le gouvernement et ses ministères respectifs comme le Ministère de la Transition Énergétique. Ensuite, ce sont des autorités publiques comme l’ADEME qui participent à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable. D’autre part, l’ANAH accorde des aides financières pour les travaux à des propriétaires occupants, bailleurs et copropriétés en difficulté.

[1] Note: une rénovation globale, également appelé bouquet de travaux, revient à réaliser un ensemble de travaux pour une économie d’énergie la plus performante possible (contrairement par exemple au remplacement d’une chaudière qui serait considéré comme mono-travaux).

➔ Les conseils de SFERENO

En tant qu’expert du marché de la rénovation énergétique des bâtiments depuis plus de 15 ans, SFERENO peut vous conseiller sur votre stratégie à adopter pour gagner en compétitivité.

Accompagnant aujourd’hui tous les profils de parties prenantes du secteur, nous vous apporterons une vision globale des opportunités business de ce marché profitable pour vous permettre de gagner de nouvelles parts de marché.

Analyse PESTEL du marché de la rénovation énergétique des bâtiments

La massification des travaux de rénovation énergétiques des bâtiments est un enjeu majeur pour l’État français. Il s’agit de près de 20 millions de logements à rénover d’ici à 2050, à hauteur de 500 000 logements par an ; soit un marché potentiel de 14 milliards d’euros de travaux par an jusqu’en 2050 (Plan de rénovation énergétique des bâtiments, 2021)[1].

Pour mieux appréhender ce marché, voici une analyse PESTEL, outil d'analyse stratégique qui consiste à faire un tour d'horizon synthétique et globale des différentes influences de l'environnement qui peuvent impacter ce dernier. 

[1] Source : https://www.ecologie.gouv.fr/plan-renovation-energetique-des-batiments

Les environnements contextuels

a) Le contexte politique

L’écologie est un sujet central pour la plupart des partis politiques en France. Le marché de la rénovation énergétique des bâtiments est fortement régi d’un côté et subventionné de l’autre côté par l’État français. Dans les faits, le gouvernement met à disposition près de 7 milliards d’euros de subventions publiques sur une année (de 2021 à 2022). « MaPrimeRénov’ » étant l’aide financière phare de l’ANAH est accessible à tous les propriétaires bailleurs ou occupants, quels que soient leurs revenus.

 

b) Le contexte économique

Le marché est très porteur et en développement : en 2019, il s’agit de 30,4 milliards d'euros de chiffres d’affaires générés (ADEME). Ce chiffre est en augmentation depuis 2006, où il se situait à “seulement” 15 milliards d'euros. Malgré la crise de la covid et des retards dans les travaux, les investissements ne diminuent pas, bien au contraire. Par exemple, un tiers du fonds de relance européen de 750 milliards d’euros sera affecté aux projets de développement durable et de transition énergétique. (Climatechangenews.com, 2021).

En 2021, il s’agissait de 700 000 dossiers de travaux déposés via le dispositif MaPrimeRénov avec un objectif en hausse, pour l’année 2022, de dépasser le million. Il existe également un ensemble de dispositifs (publics et privés) en parallèle, pour booster ce marché, tel que l’Éco PTZ ou les CEE.

 

c) Le contexte social 

Malgré les efforts de différents acteurs publics et privés,  il s’avère que les aides à la rénovation énergétique ne sont pas si bien connues du grand public, et que les démarches administratives sont souvent un frein, avec des propriétaires perdus.

L’enjeu principal de ce marché consiste à convaincre les propriétaires de l’intérêt de ces travaux de rénovation. Toutefois, ce n’est pas si simple, car un propriétaire va plus naturellement vouloir rénover sa cuisine plutôt que se lancer dans l’isolation thermique de son logement. Or, dans le deuxième cas, les économies sur sa facture d’énergie lui permettraient de rénover sa cuisine également.

Voici une liste non exhaustive de freins rencontrés par les Français quant à la rénovation énergétique de leurs biens :

-          le manque de pouvoir d’achat pour réaliser des travaux pouvant souvent s’élever à des grosses sommes d’argent quand une rénovation globale[1] est envisagée,

-           le manque d’information sur les aides publiques et privées existantes,

-           la méconnaissance de l’état de son logement,

-           le manque d’accompagnement professionnel.

 

d) Le contexte technologique

De façon globale, la transition énergétique ne cesse de s’accélérer grâce aux innovations technologiques. Que ce soit en termes d’accompagnement du particulier à réaliser des travaux de rénovation (tant sur les matériaux utilisés pour les travaux, que pour les conseils via les agences France Rénov' par exemple), en termes de produits et services que peuvent utiliser l’artisan pour ses travaux (peinture thermorégulante ou autres), ou encore du côté industriel et même public (plateforme de gestion de projet collaboratif pour les suivis de dossiers).

 

e) Le contexte écologique

La rénovation énergétique des bâtiments constitue un des leviers pour tendre vers un modèle de développement en adéquation avec les objectifs de neutralité carbone fixés par l’État. Elle répond à un triple enjeu : lutter contre le changement climatique, favoriser la reprise économique et faire reculer la précarité énergétique.

 

f) Le contexte juridique

Les lois en matière de rénovation énergétique sont définies par le gouvernement et ses ministères respectifs comme le Ministère de la Transition Énergétique. Ensuite, ce sont des autorités publiques comme l’ADEME qui participent à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l'environnement, de l'énergie et du développement durable. D’autre part, l’ANAH accorde des aides financières pour les travaux à des propriétaires occupants, bailleurs et copropriétés en difficulté.

[1] Note: une rénovation globale, également appelé bouquet de travaux, revient à réaliser un ensemble de travaux pour une économie d’énergie la plus performante possible (contrairement par exemple au remplacement d’une chaudière qui serait considéré comme mono-travaux).

➔ Les conseils de SFERENO

En tant qu’expert du marché de la rénovation énergétique des bâtiments depuis plus de 15 ans, SFERENO peut vous conseiller sur votre stratégie à adopter pour gagner en compétitivité.

Accompagnant aujourd’hui tous les profils de parties prenantes du secteur, nous vous apporterons une vision globale des opportunités business de ce marché profitable pour vous permettre de gagner de nouvelles parts de marché.